Place à l'entente Mondeville-Hérouville 4 septembre 2008
Les clubs d'Hérouville et de Mondeville ont décidé de s'unir pour disputer les compétitions de niveau régional et national. Mais pas de fusion en vue.
Dites EAMH. Ou « Entente Athlétisme Mondeville-Hérouville ». C'est le nom de la nouvelle union que la Fédération française vient de valider pour la saison 2008-2009. Un projet né en janvier dernier, destiné à rassembler les forces vives des deux clubs « pour être plus fort sur les compétitions de niveau national, et jouer de la complémentarité entre nous » dixit Joël Bruneau, membre du nouveau bureau de l'EAMH, et accessoirement président de l'AOMH, l'association qui organise chaque année les meetings de Mondeville et d'Hérouville.
Dorénavant, les athlètes des deux clubs engagés dans les
compétitions régionales, les interclubs ou les championnats de France porteront
un seul et même maillot. Mais pas question de fusion : chaque entité est
conservée, les budgets restent séparés. Une répartition des frais sera
simplement effectuée lors des différentes compétitions, sous forme de
prestations de service fixées au prorata du nombre d'engagés respectifs des
deux clubs.
La réussite de l'AOMH a donc contribué à pousser les
dirigeants - le président mondevillais Jean-Claude André d'un côté et son
homologue hérouvillaise Catherine Dach de l'autre - à voir plus loin.«
L'idée, c'est d'abord d'aider nos jeunes à progresser, à les encourager en se confrontant au haut niveau » précise Catherine Dach.
Echange de bons
procédés
Echange de
bons procédés : les meilleurs Hérouvillais, comme le sprinteur Nicolas Leroy ou
la demi-fondeuse Salomé Lecocq, sauteront la case N2 et auront l'occasion de se
frotter à la N1B lors des interclubs. Mondeville offrira un encadrement plus
conséquent à des athlètes hérouvillais qui en manquaient parfois, mais
profitera aussi du savoir-faire d'Hérouville en matière de formation, ou du
potentiel des filles du cross. « Cette entente nous permettra d'avoir une base de
recrutement plus large, de mieux profiter de l'important vivier qui existe », abonde Bruneau.
L'entente, dont le bureau sera présidé par l'ancien
perchiste hérouvillais Benoît Fafin, devrait tenir sa première réunion
d'organisation la semaine prochaine. Dans un même élan, prolongé d'ailleurs par
la municipalité, chacun a balayé tout projet de fusion sous-jacente. « Ce ne pourrait avoir qu'un effet négatif, pointe Bruneau. Il ne faut pas croire non plus que
l'entente va tout solutionner, qu'une génération spontanée de lanceurs ou de
demifondeurs va naître. On a déjà fait des simulations, il ne faudra pas
s'attendre à des miracles. On veut d'abord obtenir un niveau de participations
plus complet en compétition. Mais si, à terme, cela pouvait nous aider à monter
en N1A, ce serait parfait... » Premier test pour l'EAMH le 5 octobre, lors du challenge régional
d'automne.